Comme toute les autres, cette dernière est très réussie. Ce bord de mer paraît très agité, entre les vagues, l’écume, les rochers et les nuages, on aurait peur de s’y baigner. Ça me rappelle quand on été allé chez papi pour fêter ses 70 ans et qu’on avait rejoint la mer qui était « comme toujours » pas mal agitée.
Je me souviens encore de l’odeur âcre de l’eau salée qui m’avait semblé plutôt forte, je me souviens également des quelques coquillages que j’avais pu ramasser, de la famille très sympathique de Chantal qui était avec nous et que je n’avais pas connu avant qu’on vienne. On n’était pas les seuls présents sur le sable : certains enfants faisaient des châteaux, leurs parents bronzaient paisiblement, des dizaines de jeunes riaient sur les montagnes d’eau, riaient encore et encore. Ces rires ne m’avaient à aucun moment semblé perçants ni désagréables, à aucun moment ils me faisaient penser à des cris de terreur : ce n’était rien d’autre que les voix de personnes qui prennent du plaisir. Le danger me semblait donc complètement inexistant, rien ne me préparait à ce que j’allais connaître.
Attiré par cette source de joie, je m’élançais avec hâte vers l’eau afin de partager le plaisir procuré par les agitations de l’océan. Les vagues me transportaient, me donnaient l’impression de planer, et me procurait un plaisir immense. J’en voyais d’autres éprouver un plaisir semblable, qu’on partageait entre inconnus. Comme un manège à sensations fortes, les vagues m’emplissaient d’adrénaline, qui me faisait toujours espérer plus. J’avançais, voyant que je n’étais pas le seul à le faire, pensant que j’étais capable d’estimer à quel moment ça pouvait devenir dangereux. N’étant pas le plus avancé, j’allais plus loin, encore et encore. Je ne maîtrisais plus mon chemin et les vagues devenaient beaucoup trop grosses : là oui, je n’en désirais pas plus, les vagues m’avaient fait boire la tasse à plusieurs reprises et m’avait emporté loin des autres. Mon souffle était à bout, j’étais seul sans même comprendre comment cela m’était arrivé, les vagues étaient grandes, elles défilaient, s’enchaînaient, se défoulaient, m’attaquaient les une après les autres avec toute leur rage sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, comme si elles m’obligeaient à l’effort. Même si je me débattais comme je pouvais, dans ma tête je me disais « Merde !!!! C’est quand, qu’elles vont s’arrêter, ces buttes d’eau salée et amère ? Moi, j’en peux plus, si elles continuent, elles vont m’étouffer et me tuer, il faut que je m’en sorte avant qu’il ne soit trop tard ! » C’était une guerre entre moi et les vagues, je devais rejoindre la terre ferme, je devais absolument la rejoindre. Plus je me voyais m’en rapprocher, plus je sentais la victoire proche. Et finalement, soulagé, j’ai fini par sortir de l’eau, ça m’a fait un bien fou, j’ai fini par remporter cette bataille contre moi même, après tout les efforts qu’il a été nécessaire de fournir pour ne pas se laisser mourir.
Heureux de ce retour au calme et à la vie, douce comme elle est habituellement, j’ai pu souffler, me remettre de mes émotions. Juste après, n’en revenant pas d’avoir cru que j’aurais pu y rester, j’ai confié mon aventure comme d’habitude d’abord à toi, ma maman. J’étais sous le choc, je ne pense pas que j’ai pu te compter mon histoire aussi bien que là.
Donc voilà, en regardant ta peinture avec ces vagues pleines d’écumes, j’ai repensé à la peur qu’elles m’évoque par rapport à mon aventure et au fait que je n’ai jamais été un bon nageur. Et pourtant, ce paysage ne m’évoque pas la peur mais plutôt les vacances et l’envie d’en avoir à nouveau.
C’est un magnifique tableau avec la mer et les rochers qui reflètent la lumière du soleil et qui se couchent à la même vitesse que celui-ci, en prenant la couleur rouge du soleil, du soleil qu’on peut s’imaginer. Je m’imagine surtout dormir allongée sur le sable au bord de la mer, sur l’île du Cocorico. Bravo pour ce travail de chef.
bonsoir Isabelle,
Comment après un si beau commentaire de votre fils, mettre quelque chose d’autre..tout est dit ..je voulais juste dire à Quentin, qu’il est très agréable à lire, et j’ai partagé ses souvenirs avec plaisir.. Pardonnez moi, mais j’ai eu envie de le lire ..J’ai été un peu curieuse..
Mais bon, ce tableau est spécialement extraordinaire, ces rochers d’une telle couleur, c’est surprenant ! mais le soleil ajoute de la magie, aux rochers.. ce mélange de couleur est fantastique..on a juste envie de tourner le coin du tableau pour voir, ce qui est caché …à droite ..
De toute manière il vous l’a dit » bravo au chef » ou à l’artiste peintre que vous êtes..
Bonne soirée.!…!
Comme toute les autres, cette dernière est très réussie. Ce bord de mer paraît très agité, entre les vagues, l’écume, les rochers et les nuages, on aurait peur de s’y baigner. Ça me rappelle quand on été allé chez papi pour fêter ses 70 ans et qu’on avait rejoint la mer qui était « comme toujours » pas mal agitée.
Je me souviens encore de l’odeur âcre de l’eau salée qui m’avait semblé plutôt forte, je me souviens également des quelques coquillages que j’avais pu ramasser, de la famille très sympathique de Chantal qui était avec nous et que je n’avais pas connu avant qu’on vienne. On n’était pas les seuls présents sur le sable : certains enfants faisaient des châteaux, leurs parents bronzaient paisiblement, des dizaines de jeunes riaient sur les montagnes d’eau, riaient encore et encore. Ces rires ne m’avaient à aucun moment semblé perçants ni désagréables, à aucun moment ils me faisaient penser à des cris de terreur : ce n’était rien d’autre que les voix de personnes qui prennent du plaisir. Le danger me semblait donc complètement inexistant, rien ne me préparait à ce que j’allais connaître.
Attiré par cette source de joie, je m’élançais avec hâte vers l’eau afin de partager le plaisir procuré par les agitations de l’océan. Les vagues me transportaient, me donnaient l’impression de planer, et me procurait un plaisir immense. J’en voyais d’autres éprouver un plaisir semblable, qu’on partageait entre inconnus. Comme un manège à sensations fortes, les vagues m’emplissaient d’adrénaline, qui me faisait toujours espérer plus. J’avançais, voyant que je n’étais pas le seul à le faire, pensant que j’étais capable d’estimer à quel moment ça pouvait devenir dangereux. N’étant pas le plus avancé, j’allais plus loin, encore et encore. Je ne maîtrisais plus mon chemin et les vagues devenaient beaucoup trop grosses : là oui, je n’en désirais pas plus, les vagues m’avaient fait boire la tasse à plusieurs reprises et m’avait emporté loin des autres. Mon souffle était à bout, j’étais seul sans même comprendre comment cela m’était arrivé, les vagues étaient grandes, elles défilaient, s’enchaînaient, se défoulaient, m’attaquaient les une après les autres avec toute leur rage sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, comme si elles m’obligeaient à l’effort. Même si je me débattais comme je pouvais, dans ma tête je me disais « Merde !!!! C’est quand, qu’elles vont s’arrêter, ces buttes d’eau salée et amère ? Moi, j’en peux plus, si elles continuent, elles vont m’étouffer et me tuer, il faut que je m’en sorte avant qu’il ne soit trop tard ! » C’était une guerre entre moi et les vagues, je devais rejoindre la terre ferme, je devais absolument la rejoindre. Plus je me voyais m’en rapprocher, plus je sentais la victoire proche. Et finalement, soulagé, j’ai fini par sortir de l’eau, ça m’a fait un bien fou, j’ai fini par remporter cette bataille contre moi même, après tout les efforts qu’il a été nécessaire de fournir pour ne pas se laisser mourir.
Heureux de ce retour au calme et à la vie, douce comme elle est habituellement, j’ai pu souffler, me remettre de mes émotions. Juste après, n’en revenant pas d’avoir cru que j’aurais pu y rester, j’ai confié mon aventure comme d’habitude d’abord à toi, ma maman. J’étais sous le choc, je ne pense pas que j’ai pu te compter mon histoire aussi bien que là.
Donc voilà, en regardant ta peinture avec ces vagues pleines d’écumes, j’ai repensé à la peur qu’elles m’évoque par rapport à mon aventure et au fait que je n’ai jamais été un bon nageur. Et pourtant, ce paysage ne m’évoque pas la peur mais plutôt les vacances et l’envie d’en avoir à nouveau.
C’est un magnifique tableau avec la mer et les rochers qui reflètent la lumière du soleil et qui se couchent à la même vitesse que celui-ci, en prenant la couleur rouge du soleil, du soleil qu’on peut s’imaginer. Je m’imagine surtout dormir allongée sur le sable au bord de la mer, sur l’île du Cocorico. Bravo pour ce travail de chef.
bonsoir Isabelle,
Comment après un si beau commentaire de votre fils, mettre quelque chose d’autre..tout est dit ..je voulais juste dire à Quentin, qu’il est très agréable à lire, et j’ai partagé ses souvenirs avec plaisir.. Pardonnez moi, mais j’ai eu envie de le lire ..J’ai été un peu curieuse..
Mais bon, ce tableau est spécialement extraordinaire, ces rochers d’une telle couleur, c’est surprenant ! mais le soleil ajoute de la magie, aux rochers.. ce mélange de couleur est fantastique..on a juste envie de tourner le coin du tableau pour voir, ce qui est caché …à droite ..
De toute manière il vous l’a dit » bravo au chef » ou à l’artiste peintre que vous êtes..
Bonne soirée.!…!